Si nous arrêtons les flux financiers, nous pouvons arrêter les flus de pétrole et de gaz
Partout dans le monde, des communautés se battent contre la destruction de leurs moyens de subsistance, rendue possible par des acteurs financiers nationaux et internationaux. La lutte contre le développement des énergies fossiles et pour la justice climatique est menée quotidiennement par les communautés directement concernées. Ce mois de juin, des délégués d’Argentine, de Colombie, du Mexique, du Pérou, du Sénégal et d’Ouganda, entre autres, se rendront à Bâle et frapperont aux portes de la Banque des règlements internationaux (BRI).
C’est en effet là que sont fixées les règles pour les banques et les institutions financières du monde entier qui alimentent la crise climatique et violent les droits de l’homme. L’Assemblée générale (AG) de la Banque des règlements internationaux se tiendra fin juin : La BRI coordonne les principaux régulateurs financiers du monde. Jusqu’à présent, elle n’a pratiquement rien fait pour stopper les flux financiers vers les nouveaux projets fossiles et les groupes énergétiques responsables du réchauffement climatique.
Avec un programme varié de manifestations, d’ateliers et d’actions, nous attirons l’attention sur la BRI avec le Forum des peuples pour la justice climatique et la régulation de la finance fin juin – et profitons de ces journées pour renforcer un réseau de décolonisation du système financier mondial.